Le vent glacial de Paco Rabanne
Invictus a été imaginé par la parfumeuse Véronique Nyberg. Cette dernière s’était alors entourée de trois parfumeurs de renom pour finaliser sa réalisation, à savoir Anne Flipo, Olivier Polge et Dominique Ropion. Invictus est un parfum de très haute qualité qui aura nécessité pas moins de deux ans et demi de travail et 5000 essais. Aussi, après trois ans d’attente, il a enfin été adapté dans une nouvelle version, plus fraiche encore, mais tout autant travaillée. Le nouvel Invictus Aqua conserve toute sa virilité et vient la puiser dans des tonalités olfactives boisées. On y retrouve la puissance de l’ambre gris, la sophistication des boisés ambrés et la force du bois de gaïac. Qui plus est, son caractère affirmé se retrouve dans les épices et plus particulièrement dans le poivre rose. De plus, ce parfum ne manque d’originalité puisqu’il utilise un ingrédient rare : le yuzu. Cet agrume est originaire de Chine mais est cultivé au Japon. Il a la particularité de délivrer un zeste très odorant. De plus, il est associé au pamplemousse et leurs notes hespéridées confèrent une grande vivacité à Invictus Aqua. Néanmoins, le véritable changement vient de l’intensification de son accord marin. Celui-ci est plus soutenu et s’entoure de l’aspect végétal de la feuille de violette. La fragrance n’en devient que plus fraiche et compte bien faire souffler un vent revigorant dans le quotidien.
Invictus Aqua nous invite dans les coulisses du stade
Lorsque Paco Rabanne lance un nouveau parfum, il aime nous emmener dans un univers. Aussi, le créateur a tout d’abord fait naitre deux icônes rock avec sa collection Black XS. Puis, One Million et Lady Million nous conviaient dans une ambiance des plus luxueuses et sulfureuses. L’or était omniprésent et représentait la source de tout pouvoir. Avec Invictus, l’heure était à la victoire. L’univers du sport se mêlait à celui de la mythologie. On retrouvait alors un héro des temps moderne brandissant un trophée tout en étant acclamé par une horde de supporters en délire. Et bien, cette fois, l’histoire se poursuit. Nous suivons le beau rugbyman Nick Youngquest, égérie du parfum, jusque dans les vestiaires. Là, il est en compagnie de deux naïades lui passant de l’eau glacée et parfumée sur le corps encore chaud. Les cris de la foule se font entendre mais sont désormais plus lointains. Bien que l’ambiance se rafraichisse, le rendu est toujours aussi sensuel. De même, le flacon reste sensiblement le même. Il s’agit toujours du célèbre trophée. Toutefois, le verre de ce dernier n’est plus aussi transparent. Une fine pellicule givrée le recouvre. Il est semblable au parfum qu’il renferme : à la fois très proche de l’original Invictus, mais avec ce complément d’audace et de fraicheur.