Il n’est pas rare que les parfums servent de source d’inspiration aux parfumeurs. En effet, c’est aux quatre coins du monde que ces derniers aiment dénicher des matières premières rares et précieuses pour nous en retranscrire la senteur. Aussi, c’est totalement en accord avec cette philosophie qu’est né le parfum La Fille de l’Air, en 2015. Dans la continuité de ce jus, Courrèges nous présente une toute nouvelle essence à base de fleur de tiaré. Préparez vos bagages, La Fille de l’Air Monoï nous emmène en voyage !
Le retour du flacon indémodable de Courrèges
L’appartenance de ce nouveau parfum à la maison Courrèges est identifiable dès le premier regard. En effet, celui-ci reprend la forme emblématique des flacons de Courrèges. Celui-ci vit le jour pour la toute première fois en 1971 grâce au parfum Empreinte. Caractéristique de son époque, ce dernier reposait sur un corps cylindrique surmonté d’un énorme bouchon semblable à une sphère démesurée. Ce graphisme épuré et futuriste ne manqua pas de surprendre lors de sa première parution. Néanmoins, cela lui permit de traverser les âges sans jamais se démoder. Aujourd’hui, La Fille de l’Air Monoï conserve donc ce design iconique mais se pare de couleurs plus exotiques. Ainsi, sa transparence se dévoile dans des nuances rosées et orangées très évocatrices d’un coucher de soleil au bord de l’océan. Dès lors, La Fille de l’Air Monoï affiche une parfaite concordance entre son flacon et sa fragrance. La Fille de l’Air Monoï est un parfum pour les femmes rêvant d’ubiquité, voulant être en tous les lieux du monde à la fois mais ayant finalement décidé de poser leurs valises dans un petit coin de paradis, sur une île perdue où règne la quiétude.
La saveur liquoreuse de La Fille de l’Air Monoï
La Fille de l’Air Monoï est un parfum élaboré par le talentueux Fabrice Pellegrin. Lui-même fils de parfumeur, il fut initié très tôt aux odeurs. Ces dernières font naître en lui un large panel d’émotions et c’est précisément cela qui guide chacune de ses créations. En revanche, Fabrice Pellegrin rejette les diktats du marketing. Il ne s’efforce pas de suivre les tendances et cela lui vaut d’être très attiré par la parfumerie de niche. Véritable amoureux de voyages, il tâche de nous transmettre l’un de ses périples dans chacune de ses créations. Ainsi, La Fille de l’Air Monoï apparaît comme étant un jus très ensoleillé. Sa saveur débute par une fraîcheur très lumineuse. Celle-ci associe de la bergamote, un fruit issu du croisement entre l’orange bigarade et le citron, et le néroli. Ce dernier est un absolu obtenu par distillation des feuilles et de l’écorce de l’oranger bigaradier. Il en résulte un parfum boisé mais frais et gorgé de soleil. D’ailleurs, cela se remarque également dans ses notes de cœur tournant majoritairement autour de la fleur d’oranger. Enfin, La Fille de l’Air Monoï achève sa route par un concentré d’exotisme, liant la fleur de tiaré et la vanille dans une base très sensuelle.
Une très complète description qui me donne l’envie d’essayer un tel parfum.