Dioressence, la sensualité énigmatique de Dior

Dioressence, la sensualité énigmatique de Dior
Dioressence, la sensualité énigmatique de Dior

Dioressence est un parfum voluptueux et enivrant. Il reflète tous les mystères de l’Orient tout en dégageant une extrême féminité et une élégance incomparable.

Sa sensualité est mystérieuse et est pourtant devenue incontournable depuis sa sortie en 1979. Il dégage des notes de géranium, de cannelle et de  patchouli. Son aspect capiteux parvient à faire chavirer le cœur des gens, aussi bien celui des femmes qui le porte que des hommes qui croisent son chemin.

Dioressence, un parfum de mystère

Avant d’être un parfum, Dioressence était une huile pour le bain lancée en 1973. C’est d’ailleurs de là que lui vient son nom. A l’époque ce produit de beauté proposait une concentration assez forte et ayant le don d’éveiller les sens. Aussi, il remporta un franc succès, si bien que, six ans plus tard, Christian Dior décida de sortir un parfum directement inspiré de sa senteur. Aussi, Dioressence a une appellation bien particulier puisqu’il sera le dernier à proposer un nom contenant la syllabe « Dior ». En effet, il succède à Miss Dior, Diorama, Diorissimo, Diorling, Diorella et Dior-Dior. Dioressence est un parfum très sensuel et voluptueux. Il s’inspire des charmes de l’Orient et est un véritable concentré de séduction. Qui plus est, à l’image de l’huile pour le bain, il a une odeur assez puissante et tenace. Il s’encre alors pleinement dans la tendance de son époque. En effet, après les années « baba-cool », les années 80 sont connues pour leur exubérance et leur excentricité. Par ailleurs, il affirme pleinement son esprit extravagant et affiche ce slogan : « Le parfum barbare de Christian Dior ». Ce parfum est pour le moins intrigant et son odeur ne demande alors qu’à être découverte.

Dior affirme son caractère au travers de cette senteur

Dioressence débute sa course olfactive par des notes hespéridées d’orange associées à des teintes plus aromatiques. Son cœur, quant à lui, mêle la féminité des fleurs à l’audace des épices. On y retrouve alors l’association de la rose, du jasmin, du géranium, de la violette, de l’œillet et de la cannelle. Puis, cette exubérance se veut plus profonde dans son sillage. Le patchouli se frotte à la mousse de chêne, au vétiver et au benjoin troublés d’une note animale. Le rendu est très tenace et quelque peu primitif. Si sa formule reste inchangée depuis sa création, le flacon que l’on connait aujourd’hui n’est, en revanche, plus celui d’origine. Il a été modifié en 1992. La première version était une fiole oblongue et élancée, coiffée d’un disque pincé en pâte de verre. Le rendu était, tout comme le parfum, particulièrement sensuel. Désormais, il est présenté dans le flacon classique des parfums Dior. On y retrouve les lignes droites et le célèbre ovale poinçonné de Monsieur Dior. Enfin, son jus brun évoque à la perfection le caractère fauve du parfum.